Dieu n’a pas crée l’Homme pour qu’il soit loin de Lui. Ce que Dieu veut pour l’Homme, c’est le retour. Il ne fait que nous demander de retourner à Lui, car au commencement, il en était ainsi. Dieu ne nous demande pas grand-chose, simplement un retour en arrière, vers Lui.
Adam était parfait et sans péchés. Il pouvait sans difficultés écouter la voix du Seigneur et lui répondre. Adam était près et proche de Dieu, continuellement dans sa présence et jouissant de Sa gloire. Il vivait entièrement dans la Sainte présence du Très-Haut. Il ne souffrait pas, ne pleurait pas, ne gémissait pas, mais jouissait d’une paix, d’une joie et d’un repos perpétuel, le tout, aux côtés de Dieu.
Mais un jour, Adam a succombé à la tentation du péché, et à ce moment-là, la donne a changé. Dieu étant ce qu’Il est, c'est-à-dire Saint, ne pouvait plus supporter la présence d’Adam qui s’était souillé par sa désobéissance. En effet, la Parole nous informe dans Habakuk 1 : 13 que les yeux de l’Eternel « sont trop purs pour voir le mal » et qu’Il « ne peut pas regarder l’iniquité ». Adam était donc devenu insupportable vis-à-vis de Dieu. Lui qui avait l’habitude de parler et de voir le Seigneur, lui dont les yeux contemplaient le Roi, lui, dont les jours n'étaient que paix et allégresse, se cachait maintenant devant Sa face : « Alors ils entendirent la voix de l’Eternel Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de la face de l’Eternel Dieu, au milieu des arbres du jardin » (Genèse 3 :8).
Adam posa les yeux sur son corps, et voici il était nu (Genèse 3 : 10). Avec des feuilles, il essaya de cacher cette nudité dont il avait honte, mais on ne peut pas remplacer la gloire de Dieu. Il n’avait plus sur lui les vêtements de la sanctification (Ecclésiaste 9 : 8). Souillé par le péché, Adam ne pouvait plus voir Dieu, ni demeurer dans sa présence car sans la sanctification, « personne ne verra le Seigneur » (Hébreux 12 : 14). Tel un homme touché par le malheur, tel un voleur pris en flagrant délit, Il fut chassé du jardin d’Eden, et fut condamné à travailler à la sueur de son front la terre de laquelle il fut pris.
Triste histoire que nous racontent les Ecritures. Voici la tragique narration de la chute de l'Homme qui a conduit l'humanité à s’éloigner de Dieu. Le monde a progressivement basculé dans l’horreur et l’abomination. Dieu est chaque jour témoin de la souffrance d’un monde qui le rejette. Il voit jour après jour l’objet de Son amour s’éloigner de Lui pour se tourner vers le mal, chose qui l’attriste au plus haut point : « Car ainsi parle le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite dans les lieux élevés, et dans la sainteté ; mais je suis avec l’homme contrit et humilié, afin de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les cœurs contrits. Je ne veux pas contester à toujours, ni garder une éternelle colère, quand devant moi tombent en défaillance les esprits, les âmes que j’ai faites » (Esaïe 57 :15-16). Nous pouvons ressentir la tristesse de Dieu en lisant ce passage. Ressentir la peine qui le traverse, lorsqu’il aperçoit sa créature bien-aimée Lui tourner le dos, et sombrer inexorablement vers la mort.
Beaucoup aujourd’hui sont ceux qui se posent cette question : pourquoi Dieu ne force pas l’Homme à le suivre étant donné qu’Il est tout-puissant ? Dieu est certes tout-puissant mais en aucun cas un dictateur, et dans Sa toute-puissance, il nous laisse toujours le choix : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 : 15-20).
Ce que Dieu veut c’est que l’Homme lui ouvre son cœur. Jésus frappe à la porte des cœurs et laisse l’Homme Lui ouvrir pour qu’Il y entre (Apocalypse 3 v 20). La décision de le suivre et de revenir vers Lui doit être sincère et personnelle, car «SI tu confesse le Seigneur Jésus, et SI tu crois dans ton CŒUR que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé » (Romains 10 : 9).
Dieu nous donne donc le choix. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que ce choix est à faire de toute urgence ! Aucun homme n’a jamais souhaité son propre malheur, mais c’est pourtant ce qui lui arrive lorsqu’il meurt sans avoir accepté Jésus dans sa vie, et mené par Son Esprit, une vie en conformité avec Sa Parole et à Sa volonté (Jean 16 : 13).
Aujourd’hui, il est temps de faire un choix. Non pas un choix politique. Non pas un choix professionnel. Non pas un choix sur son futur mari ou sa future femme, mais le choix de toute une vie, le choix de l’éternité
Il faut savoir une autre chose, le péché nous éloigne irrémédiablement de Dieu et nous fait vivre loin de Sa face, comme Adam en son temps. L’Homme ne peut pas être heureux sans Dieu. C’est éloigné de Lui qu’Adam connut la maladie, la peur, la tristesse, la solitude, la haine, le désespoir, le mal. Or la volonté parfaite du Créateur c’est de vivre éternellement avec Sa créature.
Le Seigneur ne désire qu’une chose : c’est que nous retournions à Lui de tout notre cœur.
« Il leur dit aussi : un homme avait deux fils; Et le plus jeune dit à son père : mon père, donne-moi la part du bien qui m'appartient; et il leur partagea ses biens. Et peu de jours après, quand le plus jeune fils eut tout ramassé, il s'en alla dehors en un pays éloigné; et là il dissipa son bien en vivant dans la débauche. Et après qu'il eut tout dépensé, une grande famine survint en ce pays-là; et il commença d'être dans la disette. Alors il s'en alla, et se mit au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses possessions pour paître les pourceaux. Et il désirait de se rassasier des gousses que les pourceaux mangeaient; mais personne ne lui en donnait. Or étant revenu à lui-même, il dit : combien y a-t-il de mercenaires dans la maison de mon père, qui ont du pain en abondance, et moi je meurs de faim? Je me lèverai, et je m'en irai vers mon père, et je lui dirai : mon père, j'ai péché contre le ciel et devant toi; Et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. Il se leva donc, et vint vers son père; et comme il était encore loin, son père le vit, et fut touché de compassion, et courant à lui, se jeta à son cou, et le baisa. Mais le fils lui dit : mon père, j'ai péché contre le ciel et devant toi; et je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Et le père dit à ses serviteurs : apportez la plus belle robe, et l'en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds; Et amenez-moi le veau gras, et le tuez, et faisons bonne chère en le mangeant. Car mon fils que voici, était mort, mais il est ressuscité; il était perdu, mais il est retrouvé. Et ils commencèrent à faire bonne chère. Or son fils aîné était aux champs, et comme il revenait et qu'il approchait de la maison, il entendit la mélodie et les danses. Et ayant appelé un des serviteurs, il lui demanda ce que c'était. Et [ce serviteur] lui dit : ton frère est venu, et ton père a tué le veau gras, parce qu'il l'a recouvré sain et sauf. Mais il se mit en colère, et ne voulut point entrer; et son père étant sorti le priait [d'entrer]. Mais il répondit, et dit à son père : voici, il y a tant d'années que je te sers, et jamais je n'ai transgressé ton commandement, et cependant tu ne m'as jamais donné un chevreau pour faire bonne chère avec mes amis. Mais quand celui-ci, ton fils, qui a mangé ton bien avec des femmes de mauvaise vie, est venu, tu lui as tué le veau gras. Et [le père] lui dit : [mon] enfant, tu es toujours avec moi, et tous mes biens sont à toi. Or il fallait faire bonne chère, et se réjouir, parce que celui-ci, ton frère, était mort, et il est ressuscité; il était perdu, et il est retrouvé » Luc 15 : 11-32.
Luc 15 : 11-32 résume la vision de Dieu pour l’Homme et l’attitude que celui-ci doit avoir envers Lui. Le jeune homme riche (futur enfant prodigue) et Adam, sont à mettre en relation.
Le fils avait tout et était riche et vivait avec son père / Adam avait tout et vivait avec Son Père céleste.
Quand il s’est éloigné de son père, il a tout perdu et il est devenu misérable alors que ce n’était pas sa place initiale / l’Homme éloigné de Dieu perd sa sainteté, sa pureté et devient misérable à cause du péché qui entre en lui, comme Adam.
Au verset 17 du chapitre 15, on nous dit que « le fils entre en lui-même », c’est-à-dire qu‘il s’examine et fait le point : « Ici je suis sale, je meurs de faim et je dors comme un misérable avec les porcs, dans la boue, les excréments et les mauvaises odeurs. Chez mon père j’avais tous ce qu’un Homme pouvait désirer et j’étais riche. Je vais retourner chez lui et lui demander pardon d’avoir été aussi stupide ! Je ne mérite même plus sa richesse ni son affection, qu’il me traite comme il le souhaitera… ». L’Homme pécheur et loin de Dieu doit aussi s’examiner, entrer en lui-même, regarder autour de lui, et faire le point : « Là, éloigné de Dieu, je vis selon moi, et dans le péché. Je patauge dans la saleté, je me noie dans les soucis, je sombre dans la tristesse, et ma vie n’a plus de sens. La mort semble n’être qu’à deux pas. Je partage ma vie comme un misérable avec les démons, dans la boue de l’iniquité. Chez mon Père, je vivais dans le bonheur et dans la paix. J’étais riche de sainteté et rayonnais de Sa pureté. Comment ai-je pu être aussi inconscient et demeurer si loin de Lui tout ce temps ? Je vais retourner chez mon Père, et lui demander pardon, même si je ne mérite plus Son Amour et Sa présence. Qu’il me traite comme il le voudra… ».
Dieu veut que l’Homme revienne à Lui de tout son cœur, comme le fils prodigue.
Après le retour du fils abattu et contrit, le père rempli de compassion, de soulagement et d’amour, le prit dans ses bras et l’embrassa. Il le réhabilita dans sa maison et le couvrit de richesses en disant : « Mon fils était mort et il est revenu à la vie ! ». Après la sincère repentance de l’Homme abattu et sans espoir, le Père céleste l’accueille, rempli de compassion, de soulagement et d’amour. Il le réhabilite dans Sa présence et le couvre de sa sainteté en disant : « Voici mon fils était mort et il est revenu à la vie ! »
Rachel ¶
21 Juillet 2011 16:57Amen, que Dieu soit bénit éternellement pour son amour et sa patience envers chacun d'entre nous.
RépondreA Lui soit la Gloire!!!!